Euro 2024 : préparez-vous pour une compétition riche en enjeux et en récompenses

Vivez un mois de football à couper le souffle avec l’Euro 2024

Du 14 juin au 14 juillet 2024, l'Europe du football sera en ébullition alors que la 17ème édition du Championnat d'Europe de football se déroulera en Allemagne. Vingt-quatre équipes nationales s'affronteront dans l'espoir de détrôner l'Italie, actuelle détentrice du titre. À l'issue de 51 matchs, dont on attend qu'ils soient aussi captivants qu'intenses, un seul pays pourra prétendre à la victoire, rappelant la célèbre citation de Denis Brogniart : « À la fin, il n'en restera qu'un ».

Cependant, au-delà de la gloire sportive, la question financière est également de première importance. Combien peut espérer gagner une équipe qui se qualifie simplement pour le tournoi ? Quels sont les gains associés à chaque étape franchie, notamment une victoire ou une avancée jusqu'aux huitièmes de finale ? Et quel est le montant total que le vainqueur emportera le 14 juillet à Berlin ? trouvez plus bas, un aperçu des primes offertes par l'UEFA, sans prendre en compte les revenus additionnels que les pays peuvent générer grâce à des sponsors privés ou des ventes de produits dérivés.

331 millions d'euros à distribuer

Pour l'Euro 2024, un montant total de 331 millions d'euros sera distribué entre les équipes participantes, une somme qui reste inchangée par rapport à l'Euro 2020, qui s'était exceptionnellement tenu en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19. À titre de comparaison, cette somme représentait 301 millions d'euros en 2016, lorsque la France a accueilli pour la première fois un tournoi avec 24 équipes. En 2012, l'UEFA avait distribué 198 millions d'euros, mais le tournoi comptait alors 8 équipes de moins.

L'Euro 2024 promet donc non seulement un spectacle footballistique de premier ordre, mais aussi une compétition où les enjeux financiers joueront un rôle non négligeable dans la dynamique du tournoi.

L'Euro 2024, une compétition lucrative pour les équipes participantes

L'Euro 2024 promet d'être une compétition lucrative pour les équipes qualifiées. Dès leur qualification, elles sont assurées de recevoir une prime de participation substantielle de 9,25 millions d'euros, un montant identique à celui de l'édition précédente. Cette somme représente une aubaine significative, surtout pour des équipes qui font leur première apparition à ce niveau, telles que la Géorgie ou la Serbie, comparativement à des nations habituées telles que la France, l'Angleterre ou l'Espagne.

Au cours de la phase de groupes, chaque équipe disputera trois matchs, avec la possibilité d'augmenter leurs gains de 1 million d'euros pour chaque victoire. Un match nul rapportera également 500.000 euros, tandis qu'une défaite ne modifiera pas la prime initiale, ce qui semble logique au vu des enjeux.

Un supplément allant jusqu’à 8.000.000 d’euros

Les récompenses financières s'intensifient à mesure que les équipes avancent dans la compétition. Les 16 équipes qui atteindront les huitièmes de finale recevront chacune 1,5 million d'euros supplémentaires. Les équipes qui se frayeront un chemin jusqu'aux quarts de finale bénéficieront de 2,5 millions d'euros de plus, peu importe la manière dont elles y parviennent, que ce soit via une victoire directe, après prolongations ou lors d'une séance de tirs au but. Les quatre demi-finalistes se verront attribuer 4 millions d'euros additionnels, le finaliste empochera 5 millions d'euros de plus, et l'équipe victorieuse de la finale verra sa cagnotte augmenter de 8 millions d'euros supplémentaires.

Ces montants, loin d'être insignifiants, seront partiellement redistribués aux joueurs selon les pays. En plus de cette prime, les joueurs bénéficient également de droits à l'image et de contrats de sponsoring. Ils ont aussi la possibilité de négocier des primes, souvent collectives, comme c'est le cas en Belgique.

Les Gains Potentiels des Diables Rouges : Une Perspective Élargie

L'Euro 2020 a été un événement marquant pour les Diables Rouges, chacun ayant reçu environ 200 000 euros pour leur participation. Bien que ce montant puisse sembler conséquent, il est essentiel de le mettre en perspective avec les salaires astronomiques que certains joueurs émérites reçoivent dans leurs clubs respectifs. Par exemple, Kevin De Bruyne, évoluant à Manchester City, bénéficie d'un salaire mensuel brut estimé à 2,02 millions d'euros, selon une étude de l'Equipe. Cela met en lumière le fait que, pour ces athlètes d'élite, la récompense financière n'est pas le moteur principal de leur quête de gloire avec l'équipe nationale.

Pour l'Union belge de football, cependant, ces primes représentent une opportunité précieuse. Elles constituent une source de financement pour des initiatives variées, notamment le développement de projets futurs et le soutien à la formation des jeunes talents. En cas de performance minimale lors de l'Euro, l'Union pourrait percevoir 9,25 millions d'euros. Mais dans le scénario idéal où les Diables Rouges remporteraient tous leurs matchs – bien que cela paraisse peu probable –, les gains pourraient s'élever à 28,25 millions d'euros.

Alors que l'Euro 2024 approche, l'excitation monte. Les supporters peuvent vivre l'intensité de chaque match et soutenir les Diables Rouges dans leur parcours, tout en espérant que ces gains potentiels se concrétisent pour le bien du football belge et de ses futures générations.