Focus sur le tour de Belgique 2024

Baloise Belgium tour de 2024 : l’essentiel à savoir

Le Baloise Belgium Tour 2024, événement cycliste de renom, se déroulera du 12 au 16 juin pour sa 93e édition. Fidèle à la tradition, l'organisateur Golazo a choisi de répliquer le format populaire de l'édition précédente. Le coup d'envoi sera donné en Limbourg, cœur de la Flandre, avant de traverser la province du Luxembourg pour l'étape cruciale de Durbuy. La compétition s'achèvera majestueusement à Bruxelles, avec pour toile de fond l'emblématique Atomium. Tous les regards sont tournés vers la succession de Mathieu van der Poel, le champion du monde en titre, dans cette prestigieuse course classée 2.Pro.

Chrono de Beringen

La première étape du Tour de Belgique mettra en scène un contre-la-montre palpitant à Beringen. Historiquement dominée par des sprinteurs tels que Fabio Jakobsen en 2022, Mark Cavendish en 2021 et Bryan Coquard la même année, cette ville limbourgeoise est prête à accueillir un parcours taillé pour les rouleurs. Avec ses 12 kilomètres jalonnés de 10 virages et une déclivité totale de 91 mètres, il est fort probable qu'un spécialiste du chrono s'y distingue. Alec Segaert, le jeune prodige de la Lotto Dstny et champion du monde espoirs en contre-la-montre, pourrait bien y trouver l'occasion rêvée de briller devant son public sur ce parcours parfaitement plat.

Les sprinteurs à l'honneur

La deuxième étape du tour promet d'être une journée relativement aisée pour les coureurs, avec seulement 449 mètres de dénivelé positif sur 189 kilomètres, le jeudi 13 juin. Les 50 derniers kilomètres se dérouleront sur un circuit local à Knokke-Heist, déjà théâtre des victoires de Fabio Jakobsen lors de l'édition précédente et de Jasper Philipsen en 2022. L'arrivée traditionnelle en bord de mer, avec ses 700 mètres de ligne droite, offre une opportunité en or pour les sprinteurs de se positionner idéalement pour les derniers hectomètres légèrement plus escarpés. Les 100 derniers mètres, avec une pente de 5 %, devraient être avalés sans difficulté par les coureurs.

Le vent, facteur clé dans la course cycliste du Hageland

À l'instar des éditions victorieuses de 2023, l'organisateur Golazo a opté pour le renouvellement du parcours à travers le Hageland. Un tracé caractérisé par l'ascension pavée du Kerstraat (700 mètres à 3,7 %) qui se présente comme un défi ultime à 16 kilomètres de la ligne d'arrivée. Cependant, ce sont les segments exposés aux caprices du vent qui pourraient s'avérer décisifs. Si Éole se manifeste, les échappées latérales pourraient bien bouleverser la course. Les prévisions actuelles annoncent un vent de sud-ouest avoisinant les 18 km/h. Bien que cela semble insuffisant pour provoquer des ruptures majeures, cela pourrait néanmoins instaurer une tension palpable dans le sprint final.

La redoutable étape reine du tour de Belgique

Pour s'adjuger le titre du Tour de Belgique, les coureurs devront impérativement conquérir le mur de Durbuy. Mathieu van der Poel y a affirmé sa domination en 2023, tandis que Mauro Schmid s'était emparé du maillot de leader en 2022, terminant tout juste derrière Quinten Hermans. Le parcours, jalonné de difficultés sur 11 kilomètres, laisse peu de place au repos. La côte de Hermanne (2,1 kilomètres à 5,7 %), celle de Grand Houmart (1 kilomètre à 6,5 %) et le mur de Durbuy (700 mètres à 10,1 %) sont des obstacles taillés pour les coureurs explosifs. Ce n'est donc pas surprenant de les voir occuper les premières places lors des précédentes éditions. La question demeure : qui relèvera le défi de succéder à Mathieu van der Poel et osera un raid solitaire de plus de 36 kilomètres ?

Le tour de Belgique s'achève en apothéose à Bruxelles

Le Tour de Belgique, après avoir traversé avec panache les régions flamande et wallonne, s'apprête à vivre son épilogue dans l'épicentre du pays : la région de Bruxelles. Un circuit final palpitant attend les coureurs, avec cinq boucles à travers les communes limitrophes de Wemmel, Merchtem et Meise. Le dénouement du kilomètre final promet d'être aussi exaltant que l'an dernier. Les sprinteurs sont sur le qui-vive : pour prétendre à la victoire au pied de l'emblématique Atomium, il leur faudra négocier avec brio le dernier tournant à 400 mètres de la ligne.

Cette ultime étape du Tour de Belgique ne sera pas seulement le théâtre d'une course effrénée, mais aussi l'arène où se décidera qui, de Jasper Philipsen ou de Tim Merlier, mérite le titre de meilleur sprinteur. Merlier, en particulier, se dresse comme le dernier bastion face à une domination potentielle de l'équipe Alpecin Deceuninck. La tension est à son comble, et la capitale bruxelloise retient son souffle en attendant de couronner le roi du sprint.